Aloha les NomadHers !

Ici Irina, nouvelle membre de l’équipe NomadHer pour vous écrire !

Cette semaine je suis arrivée comme stagiaire au sein de NomadHer qui est actuellement basée à Paris, dans les bureaux de Station F. Je vous ai emmené.e.s avec moi pendant mon premier jour sur notre Instagram @nomad_her, je reviens aujourd’hui avec une petite rétrospection sur cette première semaine.

Station F, quésaco?

Station F est un incubateur, c’est-à-dire une structure qui aide les nouvelles entreprises à se développer, à faire des rêves des entrepreneur.e.s une réalité !

Le bâtiment est une ancienne gare, où 3500 personnes travaillent – autant vous dire que c’est vraiment impressionnant !  Tout comme l’atmosphère qui est aussi assez spéciale : on sent les centaines de cerveaux qui innovent. Peut-être que j’extrapole, mais il y a un je ne sais quoi, comme des ondes de Start-Up Nation. Tout est bien pensé dans station F, c’est un peu futuriste de l’hologramme à l’entrée jusqu’aux pauses déjeuner avec des distributeurs écolos.  

L’adaptation

Au-delà de la découverte de Station F, ces premiers jours au sein de NomadHer ont été un peu… comment dire : débordés?  Il faut que j’apprivoise tous les nouveaux outils - alors que personnellement je m’étais arrêtée à Word - et je préfère toujours mes to-do lists sur carnet. Etre une stagiaire dans une start-up c’est aussi synonyme d’apprendre énormément sur le monde entrepreneurial qui est passionnant : sur le marketing, le réseautage, le “très concret” du business. Tout ce qu’on n’apprend pas en cours (un peu triste) !

Et l’anglais… pfiou ! Dans l’équipe on communique en anglais, Station F étant également un environnement assez international. C’est tellement différent de travailler dans une seconde langue toute la journée. Je me mords un peu les doigts de toutes les fautes que je fais en parlant couramment anglais. Puis, mine de rien ça demande aussi beaucoup d’énergie de passer d’une langue à l’autre toute la journée. Parfois j’ai du mal à exprimer mes idées, je ne mets pas le s à la troisième personne,  j’oublie le prétérit : le cauchemar des professeur.e.s d’anglais.

Station F : si international que ça ?

International, mais pas divers. J’étais d’abord très amusée de voir le « cliché » de l’entrepreneur : jeune homme blanc, la vingtaine, toujours en chemise mais avec des baskets. En mode sérieux-décontracté (sorti d’école de commerce et prêt à conquérir le monde !)

Mais justement, au-delà du cliché il y a la réalité d’un cruel manque de diversité – et cela m’a marqué dès le premier jour. Peu de femmes, et encore moins de femmes racisées. C’est dommage, en particulier dans un milieu entrepreneurial où l’on apprend, il me semble, à avoir des idées inédites peu importe notre niveau d’étude.

Pendant mon onboarding, il a été dit que Station F avait un taux de "45% d'entreprises fondées par des femmes". En cherchant un peu, vous constaterez que ce chiffre s'applique à 5 programmes sur 30, à savoir L'Oréal ou ADNxIFM, essentiellement dans les domaines de la beauté et de la mode. Qu'en est-il des 25 autres ?

Selon Sista et Boston Consulting group, seulement 4% des start-ups créées en 2020 sont faites par des femmes.

Cela-dit, je pourrais écrire des articles entiers sur les mécanismes de sous-représentations, donc je ne vais pas rentrer dans les détails. Simplement, c’est dommage de faire ce constat alors que NomadHer est une équipe si cosmopolite, et puis au regard de combien c’est agréable de s’ouvrir à d’autres cultures, et important d’éviter les entre-soi !  

Et la suite ?

Une chose dans laquelle j’aimerais aller plus loin c’est essayer de rencontrer de nouvelles personnes, histoire de voir comment ces cerveaux fumants fonctionnent. C’est vraiment très inspirant d’être confrontée à toutes sortes d’idées, mais encore une fois il s’agit de sortir de sa zone de confort pour aller d’autant plus vers les autres.

Finalement, me pousser dans mes retranchements, et ne pas me juger (si simple à écrire, moins à faire!)

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